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Nature

50 % des espèces mondiales de primates en voie d’extinction

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Dressant un état des lieux de l’état de préservation des mammifères du monde, une récente étude, financée par Conservation International (CI), la fondation Margot Marsh pour la biodiversité, le parc Animal Kingdom de Disney et l’UICN (Union mondiale pour la nature), vient de dévoiler ses premiers résultats. Fruits du travail d’experts scientifiques internationaux, les premières données divulguées s’intéressent exclusivement aux primates et singes de taille et race diverses. Retraçant pour la première fois en cinq ans l’évolution des quelque 634 espèces mondiales de primates, elles sont pour le moins éloquentes.

Selon cet inquiétant bilan, 50 % des espèces mondiales répertoriées seraient considérées comme en « danger d’extinction » par la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN. Un chiffre revu à la hausse en Asie où 70 % des espèces de primates apparaissent dans les catégories « vulnérables », « en danger » ou « en danger critique d’extinction ».

En terre africaine, contrairement à ce que l’on a longtemps cru, ce ne sont pas les grands singes tels les gorilles et les bonobos pour qui l’avenir est le plus incertain malgré des effectifs en baisse. Selon l’UICN, les primates de petite taille pourraient bien disparaître en premier. Ainsi, 11 des 13 espèces connues de colobes bais sont considérées comme étant soit « en danger critique d’extinction », soit « en danger ». Deux espèces se seraient déjà éteintes : le colobe bai de Bouvier aperçu pour la dernière fois il y a 25 ans, et le colobe bai de Miss Waldron’s dont le dernier spécimen fut observé en 1978 par un primatologue.

Jusqu’alors inconnues de la science, les 53 espèces de primates nouvellement recensées depuis l’année 2000 n’ont malheureusement pas inversé la tendance. En effet, il s’est avéré que la majorité de celles-ci étaient déjà dans un état avancé de déperdition et pourraient bientôt rejoindre la catégorie des espèces menacées.


Le gibbon cendré fait partie des espèces menacées recensées en Asie

A l’origine de cette extinction généralisée, la destruction de la forêt victime d’incendies et d’une déforestation intensive. Si la perte de leur habitat reste la principale responsable de la raréfaction des primates, la chasse joue également un rôle déterminant. Dans certaines régions du globe, les primates font l’objet de convoitises de la population locale, notamment à des fins alimentaires. Mais la réelle menace vient des commerces illégaux mis en place, d’une part pour fournir en organes animaux les magasins de médecine traditionnelle et, d’autre part, pour approvisionner les réseaux de vente d’animaux de compagnie.

Une note d’espoir ponctue toutefois ce sombre tableau à la faveur de programmes encourageants de réhabilitation de certaines espèces. En témoigne l’évolution positive au Brésil du tamarin-lion noir et du tamarin-lion doré, lesquels sont passés de la catégorie « en danger critique d’extinction » à celle « en danger » en 2003. Goutte d’eau dans l’océan, cette avancée a néanmoins le mérite de prouver qu’une action est possible, même si à long terme seul un renouvellement des aires d’habitat garantira la survie des singes.

La réintroduction du singe, évincé par les activités humaines de son milieu naturel, est judicieuse à plus d’un égard. De fait, si la forêt est nécessaire au singe, l’inverse se vérifie également. Représentatif des nombreuses interactions qui le lient à l’écosystème au sein duquel il évolue, le primate régule une partie du cycle végétal en dispersant des graines. Il participe ainsi au maintien et à la régénération des milieux forestiers tropicaux.

A l’heure actuelle, alors que près de 15 % des primates sont encore confinés dans la catégorie « données insuffisantes », il est probable que l’univers des primates ait encore de nombreux secrets à livrer à l’Homme. Si tant est que celui-ci lui en laisse le temps.

Cécile Cassier
© CI/Sunarto

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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits

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De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale. 

Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?

Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.

Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.

Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?

Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.

L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires

Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.

Les autres indications du ravintsara

Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.

Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara

Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?

Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé

L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.

Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?

Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées. 

Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.

Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara

Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.

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En Suède, un McDrive pour sauver les abeilles

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Au dernier pointage qui date de la fin de l’année 2018, McDonald’s comptait 37 855 restaurants sur le globe, soit le deuxième contingent mondial derrière Subway et ses 42 431 points de vente. Depuis, ce nombre déjà impressionnant a encore augmenté, mais il est à parier que les statisticiens en charge de ce comptage auront oublié un McDonald’s ouvert tout récemment en Suède. Et pour cause, puisque le fast-food en question est le plus petit de tous les restaurants de l’enseigne au M, spécialement conçu pour… les abeilles !

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Entendons-nous bien, il n’est pas question ici de nourrir les insectes pollinisateurs de frites, nuggets, Big Mac ou autre Filet-O-Fish : cette version miniature des McDrive que nous connaissons tous est en fait une ruche améliorée. Imaginée par une agence de publicité scandinave et réalisée par un menuisier local, cet hôtel à abeilles est un hommage aux restaurants suédois du groupe qui ont installé des ruches sur leurs toits, participant ainsi à la sauvegarde des insectes.

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Car nous ne le répéterons jamais assez, les abeilles sont en danger d’extinction : en cause, les flots de pesticides et d’engrais déversés sur les terres agricoles, qui finissent par avoir raison de tous les pollinisateurs. Le taux de mortalité des abeilles est aujourd’hui supérieur à 35% et, d’après Olivier Fernandez, un apiculteur qui a récemment envoyé des enveloppes remplies d’abeilles mortes au président de la République pour alerter sur sa situation, 67 millions d’individus disparaîtraient chaque jour !

Et si chacun des restaurants de Ronald McDonald accueillait une ou plusieurs ruches sur son toit, combien d’abeilles pourrait-on sauver ? Vous avez 4h, et le droit à une calculatrice ainsi qu’aux outils de géométrie classique (règle, compas, équerre et rapporteur).

Photo : Capture d’écran YouTube

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BeeBar : un bar à abeille sur mon balcon

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Après les bars à ongles, les bars à sourire et les bars à sieste, voici que débarque le bar à abeilles. Ce BeeBar est le résultat de la rencontre d’une Bretonne, d’un Provençal et d’un Corse, attristés par le sort réservé aux ouvrières jaunes et noires.

Victimes d’une inquiétante raréfaction, ces insectes pollinisateurs indispensables au maintien de la biodiversité végétale succombent aux innombrables engrais et pesticides déversés sur les terres de notre pays. En 2017 par exemple, plus de 72 000 tonnes de pesticides ont été vendues dans l’Hexagone, puis répandues, faisant de la France le second consommateur européen de ces substances toxiques. Les villes, où de plus en plus de politiques « zéro phytosanitaire » sont adoptées, deviennent alors des refuges pour les ouvrières et leurs reines, mais des refuges où il peut être difficile de se nourrir. C’est là que le BeeBar apparaît comme la solution à ce problème majeur.

Dans ce bar à abeilles, vous trouverez une jardinière souple fabriquée en bouteilles en plastique recyclées (avec le système de fixation adapté), du terreau bio, et des graines mellifères, celles dont le nectar est utilisé par les abeilles pour produire le miel. Ne reste plus alors qu’à laisser agir votre main verte : la terre va dans la jardinière, les graines vont dans la terre et sont arrosés généreusement. Placez l’ensemble dans une zone ensoleillée (ou à demi-ensoleillée, mais évitez la cave ou le meuble sous votre évier…) et, quelques jours/semaines plus tard, une bouquet de fleurs colorées décore votre balcon et devrait, normalement, attirer les abeilles alentour.

Selon votre budget et l’espace que vous avez à disposition, quatre tailles de bar à abeilles sont à votre disposition, en photo ci-dessous : deux modèles suspendus et deux modèles à poser, dont un de 19L . Vendus de 22 à 49€, ils feront de vous un acteur à part entière de l’enrayement du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles.

BeeBar-Gamme

Initialement proposé au financement participatif des internautes sur Ulule, le projet est officiellement une réussite depuis la semaine dernière : l’objectif a été explosé, et le BeeBar financé à 534% !

Photo : PressKit fourni par BeeBarConcept

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