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Chiffre Clé

3,4 millions

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C’est le nombre de personnes qui décèdent chaque année des suites de maladies liées au manque ou à l’insalubrité de l’eau, à l’absence de système d’assainissement et au manque d’hygiène.

Le 28 juillet 2010, l’ONU a reconnu l’accès à une eau de qualité et à des installations sanitaires comme un droit humain. Malgré cet acte symbolique fort, d’importantes disparités demeurent dans le monde et l’eau sale continue d’être un facteur de mortalité dans de nombreux pays. Le point sur cette question.

Entre 1990 et 2010, le nombre de personnes ayant accès à des sources améliorées d’eau potable (approvisionnement par canalisation, puits protégés, ect.), a augmenté de plus de deux milliards. Toutefois, malgré ses progrès, des problèmes d’accès à l’eau perdurent. Ainsi, le rapport 2012 de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) sur les progrès en matière d’assainissement et d’alimentation en eau permet de dresser un état des lieux.

À la fin de l’année 2010, 89% de la population mondiale, soit 6,1 milliards de personnes, avaient accès à des sources améliorées d’eau potable. A contrario, on peut en déduire qu’au moins 11% de la population mondiale (soit 783 millions de personnes) n’ont toujours pas accès à de l’eau potable et 2,5 milliards de personnes manquent encore de services d’assainissement améliorés. Les disparités géographiques sont particulièrement marquées puisque plus de 40% des habitants de la planète n’ayant pas accès à l’eau potable vivent en Afrique subsaharienne.

Conséquences humaines

Les conséquences sont avant tout humaines : 3,4 millions de personnes qui décèdent chaque année des suites de maladies liées au manque ou à l’insalubrité de l’eau, à l’absence de système d’assainissement et au manque d’hygiène. De plus, selon les chiffres de l’Unicef, la majorité des 2 000 décès d’enfants de moins de cinq ans qui meurent chaque jour de maladies diarrhéiques dans le monde sont liés à l’eau, l’assainissement et l’hygiène. Ce tableau inquiétant ne doit pas pour autant cacher les avancées qui sont opérées dans ce domaine : Dans un contexte d’accroissement de la population mondiale, le nombre de ces décès a considérablement diminué au cours des dix dernières années, passant de 1,2 million par an en 2000 à 760 000 en 2011.

Enfin, les problématiques que le manque d’accès à l’eau potable soulève sont à mettre en exergue avec la situation environnementale de l’eau : d’ici 2025, la quantité d‘eau disponible par personne pourrait tomber à la moitié du niveau actuel. De plus, selon les Nations Unies, d’ici 2050, entre 2 et 7 milliards d’êtres humains seront confrontés à une pénurie d’eau. Un contexte qui invite, plus que jamais à pratiquer le recyclage, le traitement des eaux usées mais aussi la récupération des eaux de pluie.

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Le chiffre du moment : 42 millions de tonnes …

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déchets électroniques et électriques

déchets électroniques et électriques

C’est le « chiffre » du moment, ou plus précisément, selon le dernier rapport de l’Université des Nations-Unies, 41,8 millions de tonnes. Il représente le tonnage de déchets électroniques et électriques (DEEE) de 2014, au niveau mondial. Ces déchets représentent un immense gaspillage des ressources de la planète, moins d’un sixième été recyclé en vue d’une seconde « vie ». Economiquement, le gâchis n’est pas moindre, puisque le recyclage de ces déchets représenterait 48 milliards d’euros de ressources réutilisables selon le rapport de l’Université des Nations-Unies.

Avec ces déchets, si l’on pense immédiatement aux produits types téléphones mobiles, ordinateurs, etc. ce ne sont pourtant pas eux qui représentent l’essentiel de ce gâchis, avec 3 millions de tonnes, soit « seulement » 7 % des déchets électroniques et électriques de l’année dernière. La plupart de nos déchets électroniques et électriques proviennent en effet de l’électroménager :

– 12,8 millions de tonnes de petits équipements (tels que les aspirateurs, micro-ondes, grille-pain, rasoirs électriques et des caméras vidéo) ;

– 11,8 millions de tonnes de gros équipements (machines à laver, sèche-linge, lave-vaisselle, cuisinières électriques et panneaux photovoltaïques) ;

– 7 millions de tonnes de réfrigérateurs et congélateurs ;

– 6,3 millions de tonnes d’écrans ;

– 3 millions de tonnes de petit matériel des technologies de l’information et de communication (téléphones portables, tablettes, ordinateurs, etc.) ;

– 1 million de tonnes de lampes.

Néanmoins ces catégories ne sont pas toutes identiques quant à leur impact environnemental. Les éléments électroniques et électriques seuls représentent une part proportionnellement moindre dans de l’électroménager que dans des smartphones par exemple. Toutefois, le gaspillage des ressources de la planète est colossal : fer (16,5 millions de Tonnes), plastiques (8,6 mT), verre traité au plomb (2,2 mT), cuivre (1,9 mT), aluminium (220 000 T), gaz impactant pour la couche d’ozone (4400 T) etc. L’or illustre très bien l’impact de ces déchets sur la ressource planétaire. Pour l’essentiel non recyclé, les 300 tonnes d’or mises à la poubelle en 2014 représentent 11 % de la production mondiale d’or de 2013. Il en est de même pour de nombreuses autres ressources de la planète, avec parfois des pourcentages de gaspillages encore supérieurs. Enfin, ces déchets représentent également un tonnage considérable de matières toxiques tels mercure, cadmium, chrome, plomb, chlorofluorocarbones, qui se retrouvent pour l’essentiel dans l’environnement, faute d’une collecte et traitement spécifiques.

Si le rapport souligne que les USA et la Chine sont les deux pays qui génèrent le plus de déchets électroniques et électriques (plus d’un tiers à eux deux), au niveau des individus, les Américains et les Chinois sont dépassés (largement pour les seconds) par les Européens. Les Norvégiens sont en effet les premiers producteurs de déchets électroniques et électriques au monde (28,4 kg), puis suivent les Suisses (26,3 kg), les Islandais (26,1 kg), Danois et Britanniques, quand les Américains sont neuvièmes et que les Chinois n’apparaissent pas dans le top 40, avec une production comprise entre 5 et 10 kg/an. De leur coté, les Français se placent en huitième position.

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60% des espèces et 77% des habitats en situation défavorable

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60 % des espèces et 77% des habitats évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable, selon  le rapport 2015 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE)

Un tableau plutôt noir se dresse devant nous via ce rapport paru il y a quelques jours. un court extrait : « Le principal changement par rapport à l’analyse portant sur les années 2001–2006 est le pourcentage d’estimations dont l’état de conservation était qualifié d’inconnu, passant de 31 % à 17 % pour les espèces et de 18 % à 7 % pour les habitats, illustrant ainsi l’amélioration de nos connaissances et de nos bases factuelles. Une forte proportion des espèces (60 %) et des habitats (77 %) évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable. Les modifications méthodologiques réalisées entre les deux analyses empêchent de savoir si ces valeurs représentent une détérioration de leur état ou reflète une amélioration de nos bases de connaissances. Par ailleurs, même si la réponse sociétale à la perte de biodiversité est plus importante aujourd’hui, les actions positives peuvent prendre un certain temps avant d’impacter son état. L’une des réussites les plus marquantes est illustrée par l’expansion du réseau de zones protégées de Natura 2000 qui représente maintenant 18 % de la surface terrestre de l’UE et près de 4 % des eaux marines contrôlées par l’Union. La conservation et la gestion de ces zones protégées ainsi que d’autres zones définies au niveau national (et le renforcement de leur cohérence par le développement d’infrastructures vertes comme les corridors écologiques) représentent une étape essentielle pour la protection de la biodiversité de notre continent ».

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14,2% de l’énergie en France est renouvelable

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La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013.
La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013, à comparer aux 15 % prévus par la trajectoire du plan national d’action en faveur des EnR (cible : 23 % en 2020).
La biomasse solide (bois-énergie, fraction biodégradable de la biomasse solide) représente à elle seule 46 % de la consommation finale brute d’EnR, l’hydraulique 23 %.
Les progrès observés depuis 2005 proviennent principalement du développement des biocarburants (+ 2,3 millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep), du bois-énergie (+ 1,9 Mtep), des pompes à chaleur (+ 1,4 Mtep) et de l’éolien (+ 1,3 Mtep).

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Source : Commissariat général au développement durable

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