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Part des énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie

Part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie. Insee

C’est la part des énergies renouvelables dans la consommation finale en 2011 soit une progression de 3,4 points depuis 2005 (Insee).

Des objectifs ambitieux
Afin de mettre en application la directive européenne de 2009, la loi Grenelle 1 a fixé un objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie d’ici 2020. Depuis, François Hollande, président de la République évoque la transition énergétique et vise d’ici à 2025 à réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique (en passant de 75 % à 50 %) et développer les énergies renouvelables. Pour rappel, les énergies renouvelables sont des énergies qui n’utilisent pas le stock de ressources naturelles épuisables et qui n’émettent de gaz à effet de serre. Selon le Syndicat des Énergies renouvelables, la quantité de gaz à effet de serre évité par la France grâce au parc d’installation de production d’électricité à partir de source renouvelable serait de 24,9 millions de tonnes équivalent CO2.

Une part faible dans la production globale d’électricité
Énergie solaire, énergie éolienne, hydroélectricité, c’est encore la biomasse qui, en France, représente la source la plus important d’énergies renouvelables. En effet, le bois-énergie représente 40 % et de l’hydroélectricité, 26 % dans l’ensemble des énergies renouvelables. Toujours selon l’Insee, la progression depuis 2005 (+ 3,4 points) provient pour plus de la moitié de l’accroissement des biocarburants. L’éolien ne représente que 0,70% des 13, 1% alors que l’objectif 2020 est d’atteindre 10 % de la production éolienne dans la consommation électrique. Quant au parc photovoltaïque, il devra atteindre 1 % de la production solaire dans la consommation électrique soit 5 400 MW. (Actuellement, la part de l’électricité en France produite à partir du solaire photovoltaïque serait de l’ordre de 0,1%).

Des difficultés pour le solaire
Le secteur du photovoltaïque ne cache pas ses difficultés : le syndicat SER-SOLER a annoncé dans un communiqué fin mars dernier que « les chiffres de raccordement du photovoltaïque se sont effondrés, passant de 241 MW au troisième trimestre 2012 à 75MWau quatrième trimestre, ce qui constituait une sérieuse alerte sur le niveau d’activité de la filière » et déplore l’action du gouvernement actuel pour sauver cette filière d’avenir avec l’annonce le 26 mars 2013 d’un nouvel appel d’offres simplifié concernant les installations de 100 à 250 kW. « Dans un tel contexte, l’objectif gouvernemental de développer 1000 MW en 2013 semble hors de portée », estime le syndicat.

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Le chiffre du moment : 42 millions de tonnes …

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déchets électroniques et électriques

déchets électroniques et électriques

C’est le « chiffre » du moment, ou plus précisément, selon le dernier rapport de l’Université des Nations-Unies, 41,8 millions de tonnes. Il représente le tonnage de déchets électroniques et électriques (DEEE) de 2014, au niveau mondial. Ces déchets représentent un immense gaspillage des ressources de la planète, moins d’un sixième été recyclé en vue d’une seconde « vie ». Economiquement, le gâchis n’est pas moindre, puisque le recyclage de ces déchets représenterait 48 milliards d’euros de ressources réutilisables selon le rapport de l’Université des Nations-Unies.

Avec ces déchets, si l’on pense immédiatement aux produits types téléphones mobiles, ordinateurs, etc. ce ne sont pourtant pas eux qui représentent l’essentiel de ce gâchis, avec 3 millions de tonnes, soit « seulement » 7 % des déchets électroniques et électriques de l’année dernière. La plupart de nos déchets électroniques et électriques proviennent en effet de l’électroménager :

– 12,8 millions de tonnes de petits équipements (tels que les aspirateurs, micro-ondes, grille-pain, rasoirs électriques et des caméras vidéo) ;

– 11,8 millions de tonnes de gros équipements (machines à laver, sèche-linge, lave-vaisselle, cuisinières électriques et panneaux photovoltaïques) ;

– 7 millions de tonnes de réfrigérateurs et congélateurs ;

– 6,3 millions de tonnes d’écrans ;

– 3 millions de tonnes de petit matériel des technologies de l’information et de communication (téléphones portables, tablettes, ordinateurs, etc.) ;

– 1 million de tonnes de lampes.

Néanmoins ces catégories ne sont pas toutes identiques quant à leur impact environnemental. Les éléments électroniques et électriques seuls représentent une part proportionnellement moindre dans de l’électroménager que dans des smartphones par exemple. Toutefois, le gaspillage des ressources de la planète est colossal : fer (16,5 millions de Tonnes), plastiques (8,6 mT), verre traité au plomb (2,2 mT), cuivre (1,9 mT), aluminium (220 000 T), gaz impactant pour la couche d’ozone (4400 T) etc. L’or illustre très bien l’impact de ces déchets sur la ressource planétaire. Pour l’essentiel non recyclé, les 300 tonnes d’or mises à la poubelle en 2014 représentent 11 % de la production mondiale d’or de 2013. Il en est de même pour de nombreuses autres ressources de la planète, avec parfois des pourcentages de gaspillages encore supérieurs. Enfin, ces déchets représentent également un tonnage considérable de matières toxiques tels mercure, cadmium, chrome, plomb, chlorofluorocarbones, qui se retrouvent pour l’essentiel dans l’environnement, faute d’une collecte et traitement spécifiques.

Si le rapport souligne que les USA et la Chine sont les deux pays qui génèrent le plus de déchets électroniques et électriques (plus d’un tiers à eux deux), au niveau des individus, les Américains et les Chinois sont dépassés (largement pour les seconds) par les Européens. Les Norvégiens sont en effet les premiers producteurs de déchets électroniques et électriques au monde (28,4 kg), puis suivent les Suisses (26,3 kg), les Islandais (26,1 kg), Danois et Britanniques, quand les Américains sont neuvièmes et que les Chinois n’apparaissent pas dans le top 40, avec une production comprise entre 5 et 10 kg/an. De leur coté, les Français se placent en huitième position.

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60% des espèces et 77% des habitats en situation défavorable

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60 % des espèces et 77% des habitats évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable, selon  le rapport 2015 de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE)

Un tableau plutôt noir se dresse devant nous via ce rapport paru il y a quelques jours. un court extrait : « Le principal changement par rapport à l’analyse portant sur les années 2001–2006 est le pourcentage d’estimations dont l’état de conservation était qualifié d’inconnu, passant de 31 % à 17 % pour les espèces et de 18 % à 7 % pour les habitats, illustrant ainsi l’amélioration de nos connaissances et de nos bases factuelles. Une forte proportion des espèces (60 %) et des habitats (77 %) évalués dans l’analyse 2007–2012 demeurent dans un état de conservation défavorable. Les modifications méthodologiques réalisées entre les deux analyses empêchent de savoir si ces valeurs représentent une détérioration de leur état ou reflète une amélioration de nos bases de connaissances. Par ailleurs, même si la réponse sociétale à la perte de biodiversité est plus importante aujourd’hui, les actions positives peuvent prendre un certain temps avant d’impacter son état. L’une des réussites les plus marquantes est illustrée par l’expansion du réseau de zones protégées de Natura 2000 qui représente maintenant 18 % de la surface terrestre de l’UE et près de 4 % des eaux marines contrôlées par l’Union. La conservation et la gestion de ces zones protégées ainsi que d’autres zones définies au niveau national (et le renforcement de leur cohérence par le développement d’infrastructures vertes comme les corridors écologiques) représentent une étape essentielle pour la protection de la biodiversité de notre continent ».

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14,2% de l’énergie en France est renouvelable

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La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013.
La part des énergies renouvelables (EnR) dans la consommation finale brute d’énergie en France est de 14,2 % en 2013, à comparer aux 15 % prévus par la trajectoire du plan national d’action en faveur des EnR (cible : 23 % en 2020).
La biomasse solide (bois-énergie, fraction biodégradable de la biomasse solide) représente à elle seule 46 % de la consommation finale brute d’EnR, l’hydraulique 23 %.
Les progrès observés depuis 2005 proviennent principalement du développement des biocarburants (+ 2,3 millions de tonnes-équivalent pétrole (Mtep), du bois-énergie (+ 1,9 Mtep), des pompes à chaleur (+ 1,4 Mtep) et de l’éolien (+ 1,3 Mtep).

enr

Source : Commissariat général au développement durable

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