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Dossiers énergie : le gouvernement reprend la main
Le cap est donné : sur les 34 plans pour la Nouvelle France Industrielle, 10 concernent la transition énergétique. Dans les domaines de la production et de la distribution d’électricité, en particulier, l’Etat a récemment multiplié les prises de parole. Faut-il y voir une volonté forte de reprendre en main le secteur de l’énergie, ou au contraire une série de coups médiatiques ? Tour d’horizon.
La ministre de l’Energie contre l’augmentation des prix de l’électricité
Le Conseil d’Etat a pris la décision d’imposer aux clients des offres d’électricité à tarif réglementé une hausse rétroactive de 5,7% de ces tarifs pour l’année 2012. Cette décision, qui a vocation à couvrir l’augmentation des coûts de maintenance du parc de centrales nucléaires après Fukushima, a suscité les vives critiques de Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Selon elle, cette « décision regrettable » est en décalage avec la volonté du gouvernement de restreindre la hausse rétroactive à 2%. La ministre a par la suite annoncé une réforme à venir du mode de calcul de la hausse du prix de l’électricité, ce qui devrait permettre au gouvernement de mener sa politique énergétique sans la voir contrariée sur une « base juridique » ou par des « textes administratifs ». L’objectif affiché est de restreindre la hausse du prix de l’électricité à l’inflation, dans l’optique de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.
Parmi les représentants de la filière, les déclarations de Ségolène Royal ont donné lieu à une vague de réactions sceptiques. L’ANODE1, saluant la « décision logique » du Conseil d’Etat, a souligné que les charges liées au renforcement de la sûreté du parc nucléaire devaient être soldées au plus vite afin d’éviter que cette dette ne s’accumule, car elle devra de toute façon être payée un jour. L’Union française de l’électricité (UFE) a de son côté mis en garde contre une « repolitisation » des tarifs, qui risquerait de nuire à l’ouverture du marché de l’énergie par la fixation de prix artificiellement bas qui entraverait la concurrence.
La rénovation des centrales nucléaires, ainsi que le développement des énergies renouvelables et des réseaux de transport et de distribution, a lancé les prix de l’électricité dans une ascension qui devrait totaliser +30% entre 2012 et 2017 selon la CRE. N’en déplaise à Mme Royal, cette évolution semble inévitable, à moins de réviser la loi de sorte à répercuter les surcoûts non plus sur le prix de l’énergie mais via… une nouvelle taxe créée pour l’occasion.
La réduction de la part du nucléaire, contre les intérêts d’EDF
Dans l’optique d’une réduction de la part du nucléaire à 50% à l’horizon 2025, le fournisseur historique EDF défend depuis longtemps le scénario d’une augmentation soutenue de la demande en électricité, qui provoquerait une baisse mécanique du nucléaire dans le mix énergétique français. Ce principe justifierait la prolongation de la durée d’exploitation du parc de 40 à 60 ans, sans la construction de nouvelles centrales.
Ce scénario a été invalidé récemment par les nouvelles prévisions du gouvernement, qui table sur 0,4% de croissance de la demande d’électricité en moyenne chaque année. Ce niveau de croissance, que la Direction générale de l’énergie et du climat du gouvernement qualifie de « relativement modéré », peut être en partie attribué à l’instauration de normes thermiques qui auront vocation à réduire progressivement la consommation des ménages à des fins de chauffage. Le chauffage constitue aujourd’hui 55% de la consommation moyenne d’une maison. Si l’on rapporte cette faible croissance à une réduction à 50% du nucléaire en 2025, cela devrait conduire, selon l’administration, à « un non-besoin d’une vingtaine de réacteurs ». Sur cette base, l’administration a préconisé la mise à l’arrêt de réacteurs selon un calendrier étalé dans le temps. Le gouvernement devrait en tenir compte dans ses discussions avec EDF, qui se déroulent selon les deux parties de manière « pragmatique ».
La promotion de partenariats public-privé
La ministre de l’Energie a assisté récemment, en Poitou-Charentes, au lancement du chantier du parc photovoltaïque de Thouars, qui présente notamment la particularité d’être financé à la fois par le public et le privé. Cette alliance public-privé devrait permettre la modération des tarifs d’achat de l’énergie produite sur le long terme, allégeant ainsi l’effort financier des consommateurs.
La présence de la ministre à cet événement n’est pas anodine, puisqu’elle participe de la volonté de l’Etat d’augmenter ses participations dans les installations de production d’énergie, qu’elles soient en cours de construction ou déjà en place. Dans le cadre du renouvellement de 25% des 400 barrages hydrauliques français d’ici 2023, le gouvernement souhaite promouvoir le modèle des sociétés d’économie mixtes (SEM), des structures dont le capital est public de 50% à 85%. Les concessions, qui appartiennent aujourd’hui pour la plupart à EDF, vont bien être remises en vente, mais l’Etat juge qu’elles doivent échapper à la règle de la pure concurrence. En imposant son contrôle sur les barrages, l’Etat entend ainsi préserver l’équilibre écologique des vallées et les conditions de distribution d’électricité.
Le décret sur l’électricité, « secteur stratégique »
La volonté du gouvernement d’un contrôle accru s’étend à l’économie internationale pour prendre l’aspect du patriotisme économique. Par une extension d’un décret de 2005, le gouvernement a décidé d’ajouter cinq nouveaux secteurs à sa liste des secteurs dits « stratégiques ». Un groupe étranger, s’il souhaite prendre des parts dans le capital d’une entreprise française appartenant à un secteur stratégique, doit d’abord obtenir la validation du ministre de l’Economie. C’était le cas des secteurs de l’armement, des biotechnologies, de la sécurité, et désormais de la production d’électricité et de gaz.
Cette décision répond à un besoin ponctuel du gouvernement dans le dossier Alstom. Présent depuis le début dans la négociation qui mènera au rachat d’Alstom par l’américain General Electrics ou l’allemand Siemens, l’Etat n’y disposait pas de droit de décision contraignant depuis son retrait du capital d’Alstom en 2006. L’extension du décret le rend maître de facto de la décision finale concernant ce fleuron national.
On voit donc que le gouvernement, s’il semble avoir mis en place une communication tous azimuts concernant les dossiers de l’énergie, n’en oublie pas de mener des actions concrètes. Elles contribuent à une transition énergétique sous contrôle étroit de l’Etat, pour un budget maîtrisé.
1. Association nationale des opérateurs détaillants en énergie : l’association qui regroupe les principaux fournisseurs alternatifs d’énergie, fondée notamment par Direct Energie (consulter la liste des fournisseurs français)
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Huiles essentielles : découvrez le ravintsara et ses bienfaits
De plus en plus de français vantent les vertus des huiles essentielles pour un usage quotidien. En diffusion, inhalation, massages ou parfois même en ingestion, certaines essences, comme la lavande ou l’eucalyptus, sont plébiscitées. A Albi, une boutique aide même des patients atteints de Covid-19 à retrouver l’odorat grâce à l’aromathérapie ! Huile essentielle phare des connaisseurs, le ravintsara reste relativement méconnu du grand public. Zoom sur cette plante complète et familiale.
Mais d’où viennent les huiles essentielles de Ravintsara ?
Importé de Chine, le ravintsara est un arbre qui pousse aujourd’hui principalement sur l’île de Madagascar. Bien que faisant partie de la famille des camphriers, vous ne trouverez pas de camphre dans l’huile essentielle de ravintsara ! Attention également à ne pas le confondre avec le ravensare aromatique, lui aussi présent sur les terres malgaches. Ce dernier fait partie de la famille des lauracées et ses indications sont très différentes.
Obtenue par distillation des feuilles fraîches à la vapeur, la teneur en eucalyptol est élevée avec l’huile essentielle de ravintsara. Ceci lui confère donc une odeur agréable, fraîche et légèrement épicée.
Ravintsara indication : dans quelles circonstances utiliser cette huile essentielle ?
Comme pour beaucoup d’huiles essentielles, l’essence de ravintsara possède de nombreux atouts et peut être utilisée pour vous aider dans différents domaines.
L’huile essentielle de ravintsara et les affections respiratoires
Le ravintsara est reconnu pour ses qualités anti-infectieuses, antivirales et tonifiantes. L’huile essentielle de ravintsara est ainsi le plus souvent indiquée pour aider à soulager les affections respiratoires telles que la grippe, la bronchite ou les rhinopharyngites. Considéré comme un antibiotique naturel, le ravintsara possède des propriétés fluidifiantes et expectorantes, particulièrement conseillée dans les toux sèches. Il est également préconisé pour stimuler les défenses immunitaires et renforcer l’organisme contre les maux de l’hiver.
Les autres indications du ravintsara
Également antispasmodique, l’huile essentielle de ravintsara peut aider à soulager certaines douleurs intestinales et favorise la décontraction musculaire. Toutefois, c’est aussi pour ses bienfaits sur le tonus et l’équilibre nerveux que cette plante est souvent conseillée. Soutien contre la fatigue et les moments de déprime, le ravintsara peut aider à l’endormissement grâce à ses vertus anti-stress, et devenir un ami précieux dans l’insomnie et les troubles du sommeil.
Utilisations et précautions d’emploi de l’huile essentielle de ravintsara
Si elles sont réputées pour leur efficacité, certaines huiles essentielles sont à manier avec précaution. Des articles de presse viennent régulièrement mettre en garde contre des effets indésirables, ou même des dangers avec les sprays et les diffuseurs par exemple. Alors, qu’en est-il de l’huile essentielle de ravintsara ?
Ravintsara et grossesse : évidemment déconseillé
L’usage de l’huile essentielle de ravintsara est familial. Cela veut dire qu’il peut être utilisé pour tous à partir de 3 ans. Deux contre-indications de taille sont à noter toutefois : le ravintsara est interdit pour les personnes sous traitement immunosuppresseur, et il est également proscrit pour les femmes enceintes. Après la grossesse, il est aussi conseillé aux femmes allaitantes de demander un avis à leur médecin avant d’utiliser cette huile essentielle.
Comment utiliser les huiles essentielles de ravintsara ?
Selon le but recherché, il est possible d’utiliser les huiles essentielles en diffusion, en inhalation, par voie cutanée ou par voie interne. Certaines essences peuvent être dangereuses lorsqu’elles sont ingérées. Ce n’est pas le cas du ravintsara. Avec cette plante, tous les modes d’utilisation sont possibles sans danger, dès lors que les restrictions évoquées précédemment sont respectées.
Une ou deux gouttes sous la langue, massage ou diffusion en synergie, inhalation par vapeur ou sur un mouchoir : tout est possible avec l’huile essentielle de ravintsara. N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un spécialiste en aromathérapie pour déterminer les usages les plus efficaces par rapport à votre problématique.
Devenez imbattable sur toutes les huiles essentielles après le ravintsara
Vous avez découvert l’huile essentielle de ravintsara et ses multiples avantages. Découvrez l’aromathérapie dans son ensemble et déclinez les huiles essentielles en des synergies qui vous ressemblent. Cela pourrait bien changer votre vie.
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Sommeil : nos conseils pour s’endormir facilement et rapidement
Identifier la cause de ses problèmes de sommeil n’est pas toujours chose aisée. En effet, les raisons d’un mauvais sommeil sont diverses et peuvent être d’origine psychologique, physiologique ou environnementale. Parmi elles, le stress, une alimentation déséquilibrée, des excès de caféine ou d’alcool, l’utilisation d’écrans au coucher, ou encore un environnement peu propice au sommeil (bruit, chaleur, luminosité, mauvaise literie) etc. Mettre le doigt sur les sources de vos troubles du sommeil vous permettra de trouver des solutions adaptées.
Prendre conscience de son rythme circadien
Nous possédons tous une horloge interne de sommeil, appelée rythme circadien, qui influence notre sensation de fatigue. C’est un rythme qui est défini par l’alternance entre la veille, qui correspond à la période de la journée où l’on est éveillé, et le sommeil. Le décalage horaire ou encore un endormissement et un réveil à des heures différentes perturbent fréquemment les rythmes habituels de sommeil et de veille.
Il convient de se coucher tous les soirs à peu près à la même heure pour permettre à son rythme circadien de programmer cette heure de manière interne. Pratiquer une activité physique pendant la journée est également conseillé pour améliorer la qualité de votre sommeil. Toutefois, un entraînement trop intensif, notamment en fin de journée, peut provoquer des problèmes à l’endormissement.
Améliorer sa literie
Vous dormez sur un matelas qui commence à vieillir ou utilisez un oreiller devenu difforme avec le temps ? Une literie usée peut engendrer des troubles du sommeil non négligeables, en plus de problèmes de santé, notamment des maux de dos.
Il est peut-être temps d’opter pour une literie de meilleure qualité ! De plus en plus de marques développent des technologies avancées qui promettent une expérience de sommeil optimale. Ainsi, les matelas Emma offrent une adaptabilité maximale, grâce à une technologie de mousse qui propose plusieurs zones de confort et qui convient donc à toutes les morphologies.
Contrer le stress
Si c’est le stress qui vous empêche d’avoir un sommeil digne de ce nom, alors il va vous falloir trouver les méthodes qui vous permettront de le gérer au mieux. Il existe une foule de techniques à essayer, telles que l’aromathérapie, la méditation, l’ASMR, la lecture, l’écriture, s’endormir avec de la musique… S’accorder entre 30 minutes et 1 heure de relaxation avant de se coucher peut avoir de formidables résultats. Votre corps et votre esprit s’en trouveront détendus avant même que votre tête ne touche l’oreiller.
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Assurance habitation : nos conseils pour bien faire votre choix
L’assurance habitation est primordiale afin de protéger votre logement et vos biens en cas de sinistre, mais aussi les membres de votre foyer. Véritable garantie pour faire face aux aléas de la vie, elle permet de se prémunir contre les préjudices. Découvrez nos conseils afin de choisir l’assurance habitation la plus adaptée à votre situation, qui vous assurera une sérénité garantie.
Assurance habitation : une obligation ?
Vous êtes locataire ? Vous avez l’obligation de souscrire à une assurance habitation auprès d’un assureur comme Groupama par exemple. Vous êtes copropriétaire occupant ou non occupant de votre logement et vous le louez ? Il est obligatoire dans ce cas, d’assurer à minima sa responsabilité civile pour pouvoir être couvert des éventuels dommages causés aux autres. Ne pas être assuré, c’est prendre le risque de devoir assumer seul l’entière responsabilité financière des sinistres causés par soi-même ou par le logement lui-même.
Evaluez rigoureusement vos besoins
Afin d’opter pour une assurance habitation adaptée, il convient de prendre en compte plusieurs critères : la composition de votre foyer, vos besoins spécifiques, votre situation (propriétaire ou locataire)… Pour qu’elle vous protège au mieux, une assurance habitation doit pouvoir compenser la dégradation, le vol ou la destruction de vos biens en cas de sinistre.
Estimez la valeur de vos biens de façon précise
Pour qu’ils soient couverts à leur juste valeur, il est important d’évaluer avec justesse la valeur de vos biens mobiliers. Cela concerne l’ensemble des objets personnels qui se trouvent dans votre logement : meubles, électroménager, équipements technologiques ou encore vêtements ou sacs à main… A noter qu’il vaut mieux surestimer et être bien couvert, plutôt que de minimiser afin d’obtenir une prime moins chère. Petit conseil supplémentaire : conservez les justificatifs d’achat et des photos de vos biens en cas de sinistre.
Comptabilisez les pièces de votre logement
Certains contrats considèrent comme pièce une surface de plus de 7m2 quand d’autres exigent plus de 9m2. Cuisine, salle de bains, toilettes, entrée et terrasse ne sont pas comptabilisées, à la différence des combles transformés en mezzanine ou en pièces à vivre. En outre, selon les contrats, une pièce de plus de 30 ou 40 m2 peut être considérée comme constituant 2 pièces.
Forts de ces conseils, il ne vous reste plus qu’à demander et à comparer des devis d’assurances habitation de différents acteurs de référence du marché comme Groupama, par exemple.